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PROCESSUS

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Nous hante l'image du labyrinthe, celui des grecs ou celui des réseaux datas, celui que nous construisons et au sein duquel nous évoluons, un dédale kafkaïen sans entrée ni sortie, ponctué de panneaux directionnels pour les atteindre. Pour le bâtir, lui donner vie et murs dans un contexte précis, nous nous inspirons d'une réalité, d'un microcosme ordonné, révélateur des bouleversements des rapports sociaux : le paradigme de l'entreprise. Nous avons exploré son influence sur la vie intime et personnelle de ses employés, ses stratégies sociologiques et son appétit décomplexé.

 

Thomas a intégré une équipe de coaching de l'entreprise Action en tant que formateur apprenti. Il y a trouvé une matière de jeu qui dépassait ses intuitions tant les coachs et leurs élèves semblaient volontaires et enthousiastes par les différentes stratégies du management bienveillant (team-building, week-ends sportifs, exercices créatifs...). A partir de cette matière nous avons élaboré des protocoles d'improvisations : le coach et l'élève, celui qui sait et celui qui s'efforce de sentir ou comprendre.

Partir de nous- mêmes pour éprouver la situation de l'intérieur et bâtir un langage oscillant entre regard objectif et sensation subjective ... D'improvisations en improvisations est né un personnage: Paul, ni héros, ni vaincu, clown qui s'ignore et qui s'efforce, sans y parvenir jamais tout à fait, de suivre les chemins tout tracés du bien-être. Nous avons pris plaisir ensuite à le baigner dans les courants amers de nos interrogations.

Nous nous sommes aidés d'ouvrages sociologique pour les mécanismes qu'ils décrivaient et le vocabulaire qui s'y déploie.

"Happycratie" d'Eva Illouz

"La Société ingouvernable" de Grégoire Chamayou

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